Paris (AFP) – La conférence environnementale, un rendez-vous annuel initié par François Hollande, se déroulera finalement les 27 et 28 novembre, le ministère de l’Ecologie ayant annoncé plusieurs dates avant de la repousser à la fin du mois.
« L’ouverture solennelle de la conférence environnementale se fera à l’Elysée, puis il y aura les travaux thématiques sur deux jours, et en janvier le Premier ministre donnera la feuille de route pour l’année 2015 », a précisé à l’AFP Ségolène Royal.
La ministre de l’Ecologie et de l’Energie avait souhaité donner un autre format à ce rendez-vous, avec trois rencontres d’un jour organisées en novembre et décembre.
Les trois thématiques retenues sont l’organisation de la Conférence climat de l’Onu à Paris fin 2015, les transports (« mobilité durable ») et les problématiques santé en lien avec l’environnement.
Mais ces travaux étalés dans le temps ne donnaient pas satisfaction à certains participants, dont les ONG.
« J’ai répondu à la demande de membres du Conseil national de la transition écologique, je leur ai donné satisfaction », a expliqué Ségolène Royal.
Les travaux réuniront parlementaires, collectivités, ONG, entreprises et syndicats, ainsi que des ministres, pendant deux jours.
« Des débats sur des mesures phare doivent avoir lieu et pour que la conférence apporte vraiment quelque chose, il faut qu’elle débouche sur des mesures concrètes », a confié à l’AFP Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Hulot. Pour lui, « on en est plus aujourd’hui à défricher les idées ».
Des groupes de travail planchent déjà sur les trois thématiques retenues cette année.
Lors de la première conférence environnementale en 2012, François Hollande avait annoncé la fermeture d’ici fin 2016 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).
L’an dernier, le président de la République avait fixé le cap de la transition énergétique que le pays doit accomplir en annonçant plusieurs objectifs, qui se sont retrouvés dans le projet de loi, voté en première lecture par les députés: réduction de 50% de la consommation finale d’énergie en 2050, baisse de 30% de la part des hydrocarbures dans la consommation énergétique, part du nucléaire ramenée à 50% de la production d’électricité.
Il avait également acté l’instauration d’une contribution climat-énergie (taxe carbone) pour taxer les émissions de CO2, qui a été introduite dans le budget 2014.
© AFP
2 commentaires
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Olivier
Un machin reporté une énième fois, qui prouve bien l’intérêt du gouvernement pour l’écologie, et tout ça pour quoi ? Pour des thèmes très loin de l’environnement, et des résultats qui seront, comme d’habitude, très frileux et lointain.
Raiser Gérard - Paris- France
Un travail qui demande une préparation minutieuse surtout avec le nombre de partenaires.
Les imbrications avec les lois existantes et la future loi sur la création de l’agence de la biodiversité.