Paris (AFP) – Un abandon de l’écotaxe n’est pas envisageable, mais il convient de l’aménager, selon la mission d’information parlementaire, qui a présenté mercredi ses propositions pour l’avenir de ce dispositif suspendu à l’automne par le gouvernement après une vague de manifestations.
« L’écotaxe est morte », a indiqué à l’AFP le député (PS) Jean-Paul Chanteguet, président-rapporteur de la mission, qui plaide pour qu’elle soit renommée « éco-redevance poids lourds ». Il y voit une manière de « re-légitimer » le dispositif, avec une « dénomination conforme à ses fondements. En ne s’opposant pas à la dénomination +écotaxe+, on a sûrement commis une erreur ».
Le député a travaillé dans une configuration inhabituelle, à la fois président et rapporteur après le refus de l’UMP de présider la mission. Il propose, dans le rapport présenté mercredi lors d’une conférence de presse, 13 mesures qui permettraient d’aménager un système « indispensable au développement des infrastructures de transport », et dans lequel « l’État est massivement engagé ».
Ainsi, selon lui, un abandon, qui serait par ailleurs très coûteux, n’est pas envisageable.
Plusieurs solutions ont été écartées. Dont la contribution des sociétés autoroutières, suggérée par la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, qui avait également évoqué la possibilité de taxer les camions étrangers traversant le territoire français.
« Le sentiment que j’ai eu c’est que Madame la Ministre ne connaissait pas ce dossier et ignorait la règlementation européenne », a réagi Jean-Paul Chanteguet, interrogé par l’AFP.
© AFP
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