Le Royaume-Uni cesse son soutien aux centrales à charbon à l’étranger

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Le secrétaire d’État britannique à l'énergie, Ed Davey, à Londres le 21 octobre 2013 © AFP/Archives Carl Court

Varsovie (AFP) – Le Royaume-Uni a annoncé mercredi à Varsovie qu’il cessait à son tour, après les États-Unis, d’apporter son soutien aux projets de centrales à charbon financés dans les pays en développement par les institutions multilatérales.

« Le Royaume-Uni va rejoindre les États-Unis en décidant de cesser son soutien aux financements publics de nouvelles centrales à charbon, sauf en de rares circonstances », a déclaré Ed Davey, secrétaire d’État à l’énergie, lors d’une conférence de presse.

Il s’exprimait en marge des négociations internationales sur la lutte contre le changement climatique qui s’achèvent dans trois jours à Varsovie.

« Les deux gouvernements vont travailler ensemble pour rallier d’autres pays, et il y a d’autres pays qui sont prêts (… ), ainsi que les banques de développement, à adopter une ligne similaire », a-t-il ajouté.

Les États-Unis ont fait cette annonce fin octobre, précisant qu’il n’apporterait son soutien à de nouvelles centrales à charbon que « dans des circonstances étroitement définies », notamment dans les pays les plus pauvres du globe quand aucune alternative « faisable » n’est envisageable.

Cette nouvelle directive du Trésor américain pourrait notamment changer les pratiques au sein de la Banque mondiale (BM), institution dont les États-Unis sont de loin leur premier actionnaire et dont ils désignent le président.

Depuis plusieurs mois, la BM s’est d’ailleurs déjà engagée à limiter son financement des projets à énergie fossile et tente de prendre la tête sur la lutte contre le réchauffement climatique.

© AFP

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