Varsovie (AFP) – La conférence climat de Varsovie doit déboucher « au minimum » sur un engagement des différents États à poser des engagements chiffrés dans l’accord attendu à Paris en 2015, afin de poser « la rampe de lancement », a déclaré mercredi le ministre français du Développement, Pascal Canfin.
« On est venu chercher la certitude que les États repartent de Varsovie avec un engagement à mettre des chiffres sur la table au plus tard à Paris », a déclaré M. Canfin à la presse.
« C’est le minimum de ce que l’on peut chercher ici », car « si on n’a pas ça, on n’a pas la rampe de lancement qui nous permet ensuite de travailler, de négocier », a-t-il ajouté.
Le ministre a estimé que deux jours avant la clôture officielle de la conférence, « cette rampe de lancement n’est pas garantie, mais elle n’est pas non plus perdue ».
Paris doit accueillir en 2015 la grande conférence annuelle climat de l’ONU lors de laquelle la communauté internationale s’est engagée à sceller un accord universel et légalement contraignant pour réduire la quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère.
L’accord doit être suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Les pourparlers de Varsovie portaient essentiellement sur deux exigences des pays en développement: des assurances sur l’aide financière promise de 100 milliards par an d’ici 2020 pour faire face au changement climatique, et la mise en place d’un « mécanisme » pour régler la question des « pertes et dommages » subis à cause du réchauffement.
© AFP
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