Premier parc éolien citoyen de Béganne


Inauguration des éoliennes citoyennes de Beganne ©©2016 EOLIEN-CITOYEN Eoliennes en Pays de Vilaine
Inauguration des éoliennes citoyennes de Beganne ©©2016 EOLIEN-CITOYEN Eoliennes en Pays de Vilaine
Inauguration des éoliennes citoyennes de Béganne © 2016 EOLIEN-CITOYEN Eoliennes en Pays de Vilaine

Le projet de parc éolien coopératif de Béganne est né en 2003 d’une dynamique locale citoyenne.

Pendant 10 ans, les habitants de ce village ont œuvré collectivement à la relocalisation de l’énergie. L’objectif premier de ce projet était d’amorcer la transition énergétique. « Les gens peuvent se réapproprier l’énergie en exploitant des ressources locales bénéficiant à leur territoire », affirme Michel Leclercq. Ce participant au projet souligne que, « grâce aux éoliennes, un village de 1400 habitants peut être autonome sur le plan énergétique dans un pays aussi centralisé et nucléarisé que la France ».

Pour financer ce parc de quatre éoliennes, 53 clubs d’investisseurs pour la gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (CIGALE) ont été créés pour récolter les fonds des citoyens. La région de Bretagne, des structures de l’Économie Sociale et Solidaire et le fond d’investissement d’Énergie partagée ont également apporté une contribution financière.

Depuis son inauguration en juin 2014, la production annuelle de ce parc éolien de 8 mégawatts a été estimée à 400 mégawatts heure, soit l’équivalent de la consommation électrique hors chauffage de 8 000 foyers. Les premiers dividendes devraient tomber dès 2018 ! Une belle réussite pour cette initiative 100% citoyenne !

>> En savoir plus sur cette initiative citoyenne : http://bit.ly/2cBlxPy
>> Lire l’intégralité de l’interview de Michel Leclercq (un des participants au projet) http://bit.ly/2bOaHEF
>> Retrouver les articles de GoodPlanet Info : http://bit.ly/2cgcvph

3 commentaires

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    • jipebe29

    Le facteur de charge de l’éolien est de 24%. Donc la production annuelle, aléatoirement intermittente, est de 0,24*8*365*24=16818 MWh. Votre chiffre de 400 MWh est farfelu… Vous devriez faire des calculs corrects.

    Et que font les habitants quand la production est nulle ou marginale. Feux de bois et bougies ?

      • Oskar Lafontaine

      C’est votre calcul qui est très insuffisant car il néglige l’essentiel, soit le prix, le coût de production. Réaliser une performance technique en effet, ici 80% pour le nucléaire en France, ne présente d’intérêt que s’il en résulte un kilowattheure moins cher, et justement, ce n’est pas le cas.
      Même avec un facteur de charge, ou temps de fonctionnement moyen annuel de 24%, l’éolien terrestre, en offshore c’est 40% est bien plus intéressant que le nucléaire, dont, en France, le « facteur de charge » ne dépasse d’ailleurs pas, je le répète, 80%, c’est-à-dire même pas 4 fois plus que l’éolien, 3,5 fois plus seulement..
      Il faut connaître en effet, pour raisonner sainement, le coût de construction, ou investissement de départ en nucléaire puis comparer avec celui de l’éolien, d’un mégawatt (et pas d’un mégawattheure) de puissance et faire la comparaison des deux, or il se trouve que quand on divise le coût de construction des 2 technologies, par la puissance en mégawatts qu’ils autorisent, on réalise que l’éolien terrestre est actuellement jusqu’à 7 fois moins onéreux, au niveau de l’investissement de départ que le nucléaire.Pour l’EPR de Flamanville c’est le prix soit 10,5 milliards d’euros, divisé par la puissance de 1650 mégawatts (et non pas mégawattheures). Il en résulte que même en produisant, 3,5 fois moins par mégawatt de puissance installé et sur un an de production, l’éolien reste bien plus intéressant que le nucléaire, déjà en investissement de départ. De plus, et en frais de fonctionnement cette fois, plus en investissement de départ, le nucléaire est aussi bien plus onéreux à faire tourner qu’une éolienne qui utilise du vent dont l’usage est gratuit quand le nucléaire doit utiliser un combustible à l’uranium enrichi très onéreux à fabriquer et ruineux à enfouir comme déchet ensuite, et intégralement importé en France, bonjour l’indépendance nationale !
      Or le combustible, pour EDF, c’est de 12 à 25% au moins du coût de l’électricité produite, chiffre tenu soigneusement secret par EDF, classé même « secret défense », certainement parce qu’il n’est pas élogieux pour l’électronucléaire, il faut donc tenter de reconstituer ce pourcentage du coût du combustible nucléaire dans l’électricité produite par évaluation et comparaisons avec ce que l’on a pu savoir de l’étranger, et c’est ainsi que j’ai découvert qu’un réacteur tourne jusqu’à un quart du temps, rien que pour payer son combustible, l’arrêt anticipé de 6 mois en Allemagne en juillet 2015 d’un réacteur nucléaire à Graffenfelden, a fait découvrir qu’en 6 mois d’exploitation, le chargement de combustible nucléaire, prévu pour durer jusqu’à 4 ans, n’était même pas remboursé, et six mois par rapport à 4 ans c’est plus de 10%, de plus en France le temps d’utilisation du combustible est réduit depuis cinq ans en raison du recours obligé et contraint, d’EDF à la modulation (ou ralentissement) qui fait « vieillir » prématurément le combustible nucléaire qui n’apprécie guère les changements de régime de fonctionnement pour adapter, au mieux, la production à la demande effective d’électricité. Problèmes de combustible qui ne concernent pas l’éolien puisque l’usage du vent est gratuit.
      Entre un investissement de départ jusqu’à 7 fois plus élevé en nucléaire qu’en éolien et des frais de fonctionnement au minimum du double de l’éolien en nucléaire, il n’y a pas photo, le nucléaire n’est plus du tout rentable et il commence en France à « urger » d’arrêter des réacteurs et d’ici 10 ou 15 ans, tous les réacteurs.

    • Simon

    Des financiers gloutons qui profitent du tarif de rachat, des riverains qui souffrent du bruit. Rien de nouveau !