« Le potager de mon grand-père », un hommage à la nature et à la transmission

potager
Affiche du film

Paris (AFP) – Depuis des décennies, Vincent Esposito, 85 ans, cultive avec patience son jardin, aussi vaste que fertile. Son petit-fils Martin lui rend un hommage affectueux dans « Le potager de mon grand-père », documentaire tourné au fil des saisons, qui sort mercredi.

A travers la vie quotidienne du vieil homme, le film célèbre le lien avec la nature, un art de vivre simple et paisible et l’importance de la transmission des savoirs entre générations.

Loin de la fébrilité urbaine, le temps semble suspendu dans ce jardin du Midi qui produit en abondance tomates, courges, aubergines, poivrons, concombres un peu épineux mais délicieux…

Depuis la mort récente de sa femme, Vincent Esposito redouble de soins pour ses semis et plantations, et se réfugie dans son potager lorsque la tristesse le gagne.

Martin Esposito, 38 ans, le suit tout au long d’une année, du tri des semences aux récoltes en passant par la cuisine ou la mise en bocaux des légumes. A sa demande, son grand-père l’initie au jardinage et entreprend de lui transmettre son savoir.

« Je regardais mon grand-père avec tout son savoir et j’avais le besoin vital de le filmer pour immortaliser cette transmission en espérant qu’à travers ce documentaire, cela serve aussi aux autres », explique le cinéaste dans une note d’intention.

« J’ai fait ce film par amour, pour ne pas oublier tout ce que mon grand-père m’a appris, partagé et donné à travers son potager », ajoute l’ancien surfeur de haut niveau.

« Le potager de mon grand-père » est le deuxième long métrage réalisé par Martin Esposito, après « Super Trash », tourné sur une décharge. Il est aussi l’auteur de deux courts métrages.

Son grand-père confie volontiers ses secrets et prodigue des conseils qui traduisent toujours un profond respect de la nature.

Il n’est pas, par exemple, un adepte de l’usage massif du motoculteur, qui coupe les lombrics en deux, et se méfie des graines « empestées » achetées par sa belle-soeur à la coopérative.

Chez lui, tout est « bio », et ce Calabrais mitonne des plats qui, comme le minestrone, ont pour son petit-fils le goût de l’enfance.

La caméra filme avec douceur cette vie rythmée par les saisons. « A notre époque où tout va trop vite », être au contact de la nature « nous remet dans un cycle de vie et nous réconcilie avec nous-mêmes », estime Martin Esposito. « Les gens ont besoin de retrouver du bien-être, de la joie, du bonheur à travers des choses simples qui sont bonnes pour la santé et l’esprit. »

© AFP

Un commentaire

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    • Mona

    Enfin une nouvelle réconfortante dans ce monde de brutes….
    Un exemple que je suis depuis longtemps…!!
    Oui, un jardin sain, sauve notre moral et notre santé.
    Bonne continuation et longue vie à Vous, monsieur Esposito….