Le guépard asiatique aperçu en Iran

Arita a seven-year-old Iranian Cheetah is seen in her enclosure in Pardisan park just outside Tehran,11 September 2001. Arita was captured after her mother was killed a few years ago. An agreement was signed yesterday between the Islamic republic and the UN Environment Programme to protect the Iranian cheetah which is threatened with extinction. The cats number only some 100 in the country, and live mainly in Iran's central desert regions, according to experts. Cheetahs, considered the fastest animal in the world, reach speeds of up to 112 kilometers (70 miles) per hour. AFP PHOTO/Behrouz MEHRI
Téhéran, Iran: Arita est un guépard asiatique âgé de 7 ans qui a été capturé après la mort de sa maman. On la voit ici dans son enclos du parc de Pardisan à l'extérieur de Téhéran en septembre 2001. © AFP PHOTO/Behrouz MEHRI

Cinq guépards asiatiques, dont 4 jeunes, ont été observés ce weekend dans le Parc National de Turan en Iran donnant de l’espoir aux chercheurs qui luttent pour la protection de cette espèce – éteinte partout ailleurs – depuis une dizaine d’années.

Le guépard asiatique ne survit à l’état sauvage qu’en Iran.

Malheureusement à cause des pressions internationales, les ONG environnementales du pays ont du mal à obtenir les fonds nécessaire à la mise en place de programmes de conservation qui permettrait d’éviter l’extinction définitive de cette espèce. Depuis une dizaine d’années, ce sont donc les Nations Unis, grâce à leur Programme pour le Développement, qui en partenariat avec le Ministère pour l’Environnement du pays, tente d’instaurer des zones de protection pour cette espèce. En tout, 14 réserves ont été mises en place et les chercheurs estiment qu’entre 40 et 70 guépards survivent en Iran. Les observations se font très rares et pour la première fois ce weekend, des chercheurs ont put apercevoir une femelle guépard et ses cinq petits. Une petite victoire donc pour les scientifiques impliqués dans ce projet puisque cette observation confirme que les guépards sont capables de survivre et de se reproduire sur le territoire Iranien.

Selon Morteza Eslami, directeur de l’ONG de protection des guépards Iranian Cheetah Society, dans The Guardian,

« il faut rester vigilent. Les observations sont très rares et les nouvelles constructions de routes et de mines pourraient sérieusement menacer l’espèce dans les années à venir jusqu’à ce qu’elle s’éteigne à l’état sauvage ».

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