Usurpation d’identité pour les poissons de New York

Lors d’une étude de terrain, l’ONG Oceana a découvert qu’à New York 39 % des espèces de poissons vendues ou servies ne sont pas correctement identifiées. Ainsi, après avoir analysé 142 échantillons de produits de la mer commercialisés par 81 établissements, Océana a constaté que 39% d’entre eux ne correspondaient pas au nom affiché. Cela peut être le résultat d’une fraude ou bien d’une erreur de labélisation. « Dans certain cas des poissons d’espèces chères étaient remplacés par ceux d’espèces bon marché. Dans d’autres, des espèces que le consommateur devait éviter en raison du risque de surexploitation étaient en fait, après identification, des espèces non-menacées. De telles mauvaises labélisations sont difficiles à détecter et s’avèrent contraires à la loi de protection du consommateur », rapporte le New York Times. Surtout, dans certains cas, elles peuvent avoir des répercussions sur la santé car certaines espèces présentent des taux de mercure élevés et dangereux pour les femmes enceintes et les enfants. Des études similaires conduites à Los Angeles, Boston et Miami ont aussi montré que dans qu’au moins un tiers des poissons en vente étaient, de façon volontaire ou non, incorrectement nommés.

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