La fraise espagnole met en danger un site classé à l’Unesco

Le parc national Doñana en Andalousie risque de perdre son statut de site classé à l’Unesco à cause du manque d’eau. Celle-ci est utilisée pour l’agriculture intensive pratiquée dans le sud de l’Espagne. Selon plusieurs études dont une du WWF, la culture des fraises prendrait jusqu’à 50 % de l’eau qui habituellement alimente les zones humides du parc qui abrite des oiseaux migrateurs anis que des lynx ibériques. Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco et aussi comme réserve de la biosphère, le parc Doñana a déjà fait l’objet d’alertes de la part de l’Unesco sur l’état de sa conservation, en raison de la surexploitation des aquifères et les autorités d’Andalousie devaient présenter un plan de gestion des eaux d’irrigation qui tarde toujours à être élaboré. « Certains producteurs de la région sont accusés de puiser illégalement de l’eau souterraine dont de nombreuses espèces sont dépendantes pour leur survie », rapporte le Guardian le 28 juin. L’Espagne devra présenter en février 2014 un rapport afin de déterminer si le parc peut conserver son statut. Le pays est le premier exportateur mondial de fraises, une activité qui pèse 400 millions d’euros par an.

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