4 commentaires

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    • Claire de Bretagne

    Agriculture
    « Les pratiques agricoles sont très variées. Les pays industrialisés pratiquent une agriculture intensive, largement mécanisée et subventionnée… »
    Bonsoir,
    je vous croyais depuis peu un peu moins catégorique et schématique dans vos jugements ! Je commencais même à vous apprécier à la TV…mais, là, je suis décue.

    1/On en oublierait presque que l’agriculture nommée « intensive subventionnée » fournit de la nourriture pour un prix dérisoire à des européens qui préferent mettre leur budget dans des gadgets ou dans leur voiture (budget « bouffe » des ménages francais: moins de 15% de leur budget…)
    cout de l’aliment d’un repas à la cantine (moins de 20 % soit moins de 1euro50)
    part du blé-matière première dans le pain: moins de 5% c’est à dire moins que la TVA…

    les « subventions » accordées à la mise en place de la PAC ont simplement fait baissées le prix des matières premières payées aux producteurs…
    2/cataloguer Toute l’agriculture européenne du même tonneau! non, il y a des nuances, des reflexions, des économies, des projets…
    3/Dire que l’agriculture bio est moins productrice de gaz à effet de serre ? pourquoi ?
    Comment faites-vous un desherbage mécanique (pour ne pas utiliser d’herbicides)? à la binette ?
    qui le fait ? qui paye pour ?
    4/même si je suis tout à fait pour une Relocalisation des achats
    (je constate malheureusement que le parking de mon AMAP n’ a que 10 voitures pendant que celui des hypermarchés affichent complets tous les jours). Les gens disent mais ne transforment pas leurs dires en achats locaux…
    A par nous paysans conventionnels, lucides sur la valeur du travail et des biens alimentaires, Qui est pret à payer le juste prix des produits alimentaires locaux en Europe ?
    Qui est prêt à sacrifier son écran plat fabriqué en Chine ?
    5/ah, j’oubliais, l’agriculture occupe x % des terres mondiales au détriment de la forêt! oublierait-on que l’agriculture est l’activité de base de la Terre depuis des millénaires: nourrir les hommes ?
    c’est bizarre, on ne parle jamais de toutes ces superbes terres agricoles du bassin parisien, des plaines fertiles qui sont bétonnées, goudronnées pour faire des routes, des centres commerciaux, des lotissements, des pistes d’hélicoptères ?
    Un exemple, chez nous, en Morbihan, 6000 ha sont bétonnées chaque année et définitivement perdues pour l’agriculture…6000 ha, cà représente 3000 maraichers bios qui auraient pu s’installer au bord des villes donc proches des centres de consommation….
    Vous connaissez un conseil municipal qui au lieu d’accorder un permis de construire à une GMS a acheté le terrain pour installer un maraicher bio ?

    • Magna Fortunata da Silva

    Interesting post about the impacts of agriculture on the natural environment.
    The article is very good. Is important know about the practises human e os seus impactos na natureza.

    Nobody can deny that agriculture is necessary but it certainly produces impacts on the environment.

    Congratulations

    • Chantal

    Agriculture
    En réponse à Claire de Bretagne, je répondrai que le cultivateur de notre AMAP, enlève les mauvaises herbes à la binette.

    Oui, il y a des gens consciencieux, qui font du bon travail.

    Je suis entièrement d’accord avec vous en ce qui concerne tout ce bétonnage, d’autant plus que nous nous battons actuellement contre les J.O. de 2018 dans notre belle ville d’Annecy, J. O. qui devrait faire disparaitre de nombreux champs cultivés…..mais EEELV voit des jeux « écologiques »……alors que nous voyons la réalité.

    • Tony Meuter

    Exigences concurrentielles
    L’article est très intéressant. J’ai trouvé la contribution de Claire de Bretagne bien plus intéressante encore, en particulier concernant les thèmes de la relocalisation des achats, du bétonnage croissant des surfaces cultivables et ses exemples pratiques. J’approuve entièrement les propositions faites, et les exemples pratiques cités, comme celui de 6000 ha qui peuvent représenter jusqu’à 3000 maraîchers bio. Globalement j’aboutis aux mêmes conclusions, en partant de nombreuses observations faites depuis longtemps, tant du milieu rural dont je suis originaire que de ma pratique professionnelle de commerçant et de logisticien. L’homme n’a pas encore su intégrer et contrebalancer au niveau socio-économique les effets négatifs de la concentration des ressources et des techniques de production sur notre environnement et notre qualité de vie. Je crois qu’il est vital de protéger les petites exploitations contre des pressions concurrentielles quand ces dernières s’avèrent destructrices. Il est également nécessaire que les politiques nous défendent à cet égard. Félicitations Claire, vous êtes sur la bonne voie.